juillet 09, 2021 3 mn de lecture
Nous connaissons déjà le procédé de sublimation : lire ici
1- Impression de haute qualité, encapsulée dans un revêtement de 7 couches.
2- Plaque d'aluminium de 1 mm d'épaisseur
Dibond est le nom commercial d'un matériau composite qui utilise deux fines plaques d'aluminium reliées par un joint plus épais en polyéthylène solide. Le panneau Dibond, de quelques millimètres d'épaisseur, a donc l'aspect et la rigidité de l'aluminium sans en avoir le poids. Dans la grande majorité des cas, la reproduction sur Dibond consiste à coller une impression sur papier de type RC (Resin Coated) sur l'une des deux faces. Beaucoup plus rarement, il s'agit d'une impression thermique directe sur un panneau, qui peut être recouvert ou non d'une couche de substrat blanc.
Dans le premier cas, le tirage aura la même sensibilité aux agressions et les mêmes caractéristiques de vieillissement que le tirage papier. Dans le second cas, les techniques d'impression consistent en un simple dépôt d'encre sur la surface, sans protection particulière. L'adhérence de ces encres reste très limitée.
1- Impression photo avec laminé de protection UV
2- Couche d'aluminium
3- Noyau synthétique
4- Couche d'aluminium
Du point de vue de l'espace colorimétrique reproduit, la sublimation est égale à la plupart des impressions argentiques ou à jet d'encre sur des papiers brillants ou super brillants. En revanche, la fragilité des papiers et leur sensibilité aux agressions extérieures sont naturellement très élevées : empreintes digitales, déchirures et produits en tous genres laissent des traces indélébiles. L'humidité, les différences de température, l'exposition à la lumière et la pollution ont également une influence rapide et majeure sur la brillance des reproductions sur les papiers les plus sophistiqués.
L'excellente palette de couleurs présentée par ces papiers en sortie d'impression est très vite réduite dès que les images sont exposées.
Dans les conditions d'exposition, les impressions sur papier ne peuvent se suffire à elles-mêmes. Elles doivent être placées sous un paillasson, encadrées et mises sous verre. Non seulement cela augmente considérablement le coût de l'œuvre exposée, mais cela introduit également des éléments perturbateurs entre l'œuvre et l'œil.
Le Diasec est également une marque décrivant une technique de contrecollage d'un tirage papier sur une plaque transparente de méthacrylate ou de plexiglas afin de protéger la surface imprimée des rayons UV et des agressions extérieures. Dans certains cas, le dos de l'impression est également laminé sur un Dibond, pour une rigidité et une protection maximales. Si les tirages papier utilisés aujourd'hui ont une durée de vie de plus de cent ans, il n'en va pas de même pour les épaisseurs de colle et de matériau translucide qui sont placées entre l'image et l'œil et dégradent considérablement la définition de l'image. Ils ont tendance à jaunir et à ternir au contact de l'air ambiant, et sont chimiquement très sensibles. L'utilisation de solutions alcooliques, acides ou de solvants est interdite, sous peine de voir apparaître des fissures dans la couche protectrice.
L'impression directe sur supports rigides, même plus récente, ne peut garantir une adhésion parfaite et durable de l'image aux surfaces. L'impression UV, qui peut couvrir un grand nombre de matériaux, ne permet pas de contrôler la colorimétrie, et est également très sensible aux frottements et aux agressions mécaniques des supports.
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